Le quotidien de nos exploitants dans le transport de marchandises dangereuses (ADR)

La gestion des TMD chez Goëvia
20 Jan, 2023

Tous les transporteurs de marchandises ne sont pas habilités à prendre en charge des marchandises dangereuses (ADR). Chez Transports Goëvia, nous sensibilisons nos équipes, et plus spécifiquement nos conducteurs, aux enjeux d’un transport de ce type. Lorsque nous recevons une demande de transport de marchandise dangereuse, nos exploitants se chargent de la traiter dans le respect de toutes les règles en vigueur : Hugo Dumain, exploitant-cadre, nous présente les particularités de cette activité sensible.

« Savoir si un transport relève de l’ADR ou pas » : le premier enjeu côté exploitant

Les marchandises dangereuses font partie du quotidien de l’entreprise Transports Goëvia. En effet, une simple palette d’insecticides, de peintures ou même de dissolvants entre dans la catégorie des matières dangereuses, tout comme les piles au lithium, certains tuyaux métalliques ou encore les appareils électriques / électroniques.

Toutefois, ce n’est pas parce qu’un véhicule contient une ou plusieurs palette(s) de marchandises dangereuses qu’il faut se plier à la réglementation ADR. En effet, à chaque réception d’une commande impliquant un transport de marchandises dangereuses, il faut multiplier le poids de la marchandise par le coefficient correspondant. Si le résultat obtenu dépasse 1 000 kilogrammes sur tout le chargement du véhicule, le transporteur doit se plier aux exigences de la réglementation ADR. Sinon, il peut transporter la marchandise sans contrainte, avec simplement l’obligation de mentionner la présence de matières dangereuses dans le chargement.

Les coefficients ne sont pas identiques pour toutes les marchandises dangereuses, puisqu’ils sont définis en fonction des menaces qu’elles peuvent représenter pour la planète ou l’Homme.

Respecter toutes les règles du transport ADR, pour la sécurité des hommes et de l’environnement

Quand un transport relève de l’ADR, il doit « obligatoirement être pris en charge par un conducteur formé », rappelle Hugo Dumain. La formation en question, sur quelques jours, est dispensée par un organisme réglementé. Elle donne lieu à un examen qu’il faut réussir pour obtenir l’habilitation.

La connaissance des différents types d’ADR et de la conduite à tenir

Très concrètement, un conducteur formé à l’ADR est en mesure de distinguer les catégories d’ADR, connaître les documents obligatoires à bord de la cabine et faire appliquer les règles de conditionnement (il est interdit d’utiliser un film étirable noir pour filmer une palette ADR, par exemple). Ainsi, il doit réagir correctement suite à un incident ou simplement s’il se fait contrôler par les forces de l’ordre ou la DREAL. 

En cas d’accident, les pompiers et la police doivent pouvoir connaître le code ONU de toutes les marchandises pour adapter leur prise en charge. Par exemple, certaines marchandises dangereuses ne doivent pas être arrosées, même en cas de risque d’incendie.

La prévention

Les conducteurs qui prennent en charge la marchandise dangereuse utilisent systématiquement des véhicules dotés de la signalétique requise (un carré orange pour indiquer la présence de matières dangereuses, placé à l’avant et à l’arrière du camion).

Ils circulent obligatoirement avec un kit ADR contenant plusieurs éléments comme une combinaison de protection, des lunettes, un masque à oxygène, une lampe, des bottes en caoutchouc et des produits destinés aux premiers soins (pour rincer les yeux ou absorber certaines substances). Ces kits obligatoires sont associés à une obligation de maintenance périodique. Ce contrôle se gère en interne, sous l’égide de notre responsable QSE (Qualité Sécurité Environnement) Guillaume Bocage.

« Prendre les décisions les plus judicieuses » pour transporter l’ADR efficacement

Le quotidien d’Hugo Dumain et des autres collaborateurs de l’exploitation, en matière d’ADR, reste assez proche des habitudes déjà présentes en transport de marchandises générales. Ici, plus que jamais, il faut être capable de « prendre les décisions les plus judicieuses » en fonction du secteur géographique, des zones de livraison, des horaires de départ ou encore de la circulation.

Par exemple, on peut décider de « livrer l’ADR le plus tôt possible, pour ne pas être limité toute la journée » (puisqu’il faut respecter une limitation de vitesse inférieure de 10 km/h pour le transport des matières dangereuses sur les grands axes routiers).

En parallèle, certaines matières dangereuses ne sont pas compatibles entre elles, sans oublier que leur chargement aux côtés de denrées alimentaires est interdit. Malgré toutes ces contraintes, les Transports Goëvia prennent aujourd’hui en charge 80 % des classes de marchandises dangereuses. 

Celles-ci sont transportées dans le Grand-Sud-Ouest (Gironde, Charente et Charente-Maritime), mais aussi partout en France et en Europe grâce au réseau Évolutrans. En tant que client, n’hésitez pas à réserver votre transport ADR en ligne avec Goëvia Online : c’est simple, quelques clics suffisent, vous pouvez assurer votre marchandise et même suivre votre expédition en temps réel. 

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