Quelles sont les principales étapes d’un transport routier de marchandises ?

Le transit et la rupture de charge, des phases transitoires

Lorsque vous accédez au suivi de votre expédition en ligne (comme vous pouvez le faire avec le Track & Trace de Goëvia Online, par exemple), vous pouvez voir que votre expédition est en transit dans une ville en particulier – ville qui n’est ni le lieu de départ ni la destination finale. Très concrètement, cela signifie que votre marchandise passe par une ville, qu’elle est en cours d’acheminement mais qu’elle n’est pas arrivée à destination. Lorsqu’une marchandise est en transit, des ruptures de charge sont possibles. Il s’agit ici de décharger la marchandise à quai pour la recharger dans un autre véhicule, souvent dans l’optique d’améliorer le taux de remplissage des poids lourds et de gagner du temps sur les délais de livraison.

Le calage et l’arrimage, deux missions complémentaires

Lorsque vous faites transporter vos marchandises par un transporteur professionnel, celui-ci se doit d’effectuer un calage de la marchandise dans le véhicule. Très concrètement, l’objectif ici est de s’assurer que les marchandises sont placées de manière à ce qu’elles ne bougent pas sur le trajet. On peut améliorer un calage avec différents accessoires comme les cales. L’arrimage, quant à lui, implique de fixer les colis aux parois du véhicule, à l’aide de sangles ou de chaînes. Dans le cadre d’une prestation de transport routier de marchandises, l’expéditeur est responsable du chargement pour tout envoi inférieur à 3 tonnes. En revanche, les missions de calage et d’arrimage doivent toujours être réalisées par le conducteur, dans le souci de sécuriser l’envoi au maximum… Le tout pour éviter les dommages et les litiges.

Les étapes de flashage et de pointage à l’arrivé en entrepôt

Lorsqu’une ou plusieurs palettes arrivent dans un entrepôt, elles sont flashées dans une optique de remontée d’informations. Il est important de préciser, par ailleurs, que les colis et palettes peuvent être flashés à différentes étapes du transport, notamment quand il y a des ruptures de charge… Toujours dans cette même optique de transparence et de traçabilité vis-à-vis du donneur d’ordre, du client final et de tous les acteurs de la chaîne logistique d’une manière générale. Le pointage, quant à lui, fait écho aux vérifications qualitatives et quantitatives effectuées à réception de la marchandise. Pour pointer, on peut être amené à ouvrir les colis et à en vérifier le contenu. Lorsque ces étapes ont été réalisées, on remplit une POD,acronyme que l’on peut traduire en français par «preuve de livraison».